Quel est le devenir des déchets que nous jetons au point-tri ?
En quoi sont-ils recyclés et quelles économies peut-on réaliser ?

Voici quelques exemples de recyclage pour montrer que nos efforts ne sont pas vains. 

Le devenir des emballages 

Une fois la collecte des points tri réalisée par le SIETOM, les déchets sont acheminés sur différents centres de tri : Bilta Garbi (64) pour les emballages, OI-Manufacturing pour le verre (33) Paprec pour le papier (33). 

Leur mission est de compléter le tri effectué par les habitants en séparant les emballages par matériau. 
Déposés sur un tapis roulant, les emballages vont suivre différentes étapes successives pour séparer le plastique, le papier, le carton, l’acier et l’aluminium. Une grande partie du tri est effectué mécaniquement (aimant pour l’acier, courant de Foucault pour l’aluminium, tri optique pour les plastiques,…) mais certains gestes sont effectués à la main par des opérateurs de tri. Ils séparent notamment les refus de tri qui sont constitués des erreurs que nous pouvons faire au moment du tri dans les conteneurs. 

Une fois triés par familles de matériaux, les emballages sont ensuite compactés et acheminés vers des usines de recyclage. 
 

  • Les bouteilles en plastique transparent (PET) sont lavées, broyées en paillettes puis transformées en fibres textiles pour fabriquer des T-shirts, des pulls polaires, du rembourrage de couette…3 bouteilles sont nécessaires pour faire un T-shirt. 
  • Les bouteilles en plastique opaque (PEHD) sont lavées puis transformées en granulés. Elles sont ainsi recyclées en mobilier de jardin, en tubes et divers objets en plastique…

  • Les briques alimentaires sont composées de 3 matériaux (plastique, aluminium et carton) qu’il faut d’abord séparer. Avec le carton récupéré, on fabrique du papier d’hygiène (essuie-tout,…) et du papier cadeau. 
  • Les emballages en aluminium sont lavés puis fondus à très haute température. L’aluminium se recycle à l’infini sans perdre ses propriétés chimiques. On le recycle en cadres de vélo, en canettes,… Il faut 250 canettes pour fabriquer un cadre de vélo. 
  • Les emballages en acier sont également lavés et fondus à très haute température. Ils sont recyclés en carrosserie de voiture, en outils,…. 
  • Le papier et les petits emballages en carton sont mélangés dans un pulpeur afin de faire de la pâte qui servira pour faire de nouveaux objets en papier. 
  • Le verre une fois trié, il est lavé, broyé (calcin) puis fondu à 1500°C. Avec la pâte de verre obtenue, on fabrique de nouveaux objets en verre (bouteilles, pots, …) 

Le devenir des piles 

Tous les points-tri et les déchetteries sont équipés de collecteurs de piles. Ils sont vidés une fois par mois et remplacés par le SIETOM de Chalosse en cas de casse, de dégradation ou de vol. 

Des collecteurs sont également présents dans les grandes surfaces et dans les déchetteries du SIETOM 

Quel tri ? 

Dans les collecteurs, nous acceptons toutes les sortes de piles et accumulateurs portables : 

  • piles bâtons : piles alcalines, salines, au lithium 
  • piles boutons : zinc, lithium, alcalines 
  • accumulateurs de téléphones portables, jouets télécommandés, outils portables,… 

Quelle valorisation ? 

Les piles et accumulateurs portables sont collectés par les agents du SIETOM puis stockés à Caupenne. C’est l’entreprise Corepile qui s’occupe du recyclage. 

Pour 1000kg de piles alcalines et salines sans mercure traitées, on obtient : 

  • 350 kg de ferromanganèse valorisé dans la fabrication d’aciers inoxydables spéciaux. 
  • 280kg d’oxyde de zinc valorisé dans l’industrie du zinc. 
  • 190kg de laitier valorisé comme matière minérale dans la fabrication de laine de roche ou en tant que matérau de remblai. 

En ce qui concerne la valorisation des autres piles : 

  • les métaux récupérés (manganèse, cuivre, cobalt) sont valorisés dans l’industrie (fabrication de piles neuves). 
  • le mercure est revendu aux producteurs de mercure. 
  • la cadmium est réutilisé pour faire des accumulateurs portables. 

To top